Le Créateur de l’Univers a donné à l’humain les moyens de faire de son monde ce qu’il veut. Quoique notre monde soit une micro-création, face à la macro-création de l’Univers, l’homme a stoppé la macro-création de l’Univers par corrélation ou parenté et accordance de nature. Il y a même courbure de destinée entre micro et macro-création.
En interrompant au fond de lui, l’être idéal édénique, l’humain est retombé dans l’animalité. La Genèse est inachevée. Il est plus que nécessaire, même urgent, que l’homme prenne conscience qu’il n’est pas qu’une mécanique biologique. Il est créateur de lui-même et créateur du monde. Lui seul peut donner l’amour.
Comment dire que cet amour puisse agir au point de provoquer un processus déontologique concret de transformation?
Mais parce qu’il n’y a rien de matériel qui ne cache une force invisible, prisonnière de la matière, mais qui peut être libérée par la mise en œuvre d’une simple disposition à vouloir le Bien en tout. L’être humain n’a pas idée des immensité et profondeur de la force spirituelle qu’il peut engendrer. Il n’y a pas de limite à l’effort de pénitence, parce que c’est par là que commence la seule vraie fusion avec le Créateur de l’Univers, la Vie (Rév d’Arès 24/5).
Par l’effort volontaire et permanent de devenir soi-même un univers d’équilibre, de générosité, de Bien actif, l’homme a le pouvoir de libérer la Lumière qui git au fond de lui. Il est créatif d’un monde qui, sans cesse, évolue en communion avec l’Amour et la Lumière de l’Éternelle Puissance qu’est Dieu.
L’amour donne l’âme. Mais qu’est la substance de l’âme? Nous ne le savons pas plus que nous ne savons de quelle substance est fait Dieu. Mais aussi vrai que Dieu existe, elle existe. Mon âme est ma réciprocité dans le Bien comme je suis la réciprocité du Créateur dans le monde ; je suis son image et ressemblance. Rien n’est plus solide que l’âme, elle peut briser les puissantes forces du mal (n. XXVIII/5) et rien n’est plus léger, puisqu’elle est le véhicule d’éternité et peut monter dans les Hauteurs infinies (Rév d’Arès 32/3).
C’est dans l’âme, aussi invisible mais aussi réelle que la force ou la gravitation, que le Bien trouve sa Puissance.
Mon âme est ma création existentielle.
Retrouver la Vie (Rév d’Arès 24/5), créer une toute autre société qui engendre en elle l’image et ressemblance de l’extraordinaire et éternelle Puissance de Création ininterrompue. Oui, nous ne visons à rien moins qu’une autre civilisation. C’est une métamorphose !