On peut se demander pourquoi le Père est revenu parler aux hommes par la voix de Jésus d’abord en 1974 puis en 1977 en descendant lui-même à Arès (Gironde). Nous, Pèlerins d’Arès, ne nous posons plus du tout la question. Dieu savait que le monde courait vers sa perte. Il appelle d’ailleurs ce point de non-retour le péché des péchés dans La Révélation d’Arès (Évangile donné à Arès, 38/2).
La politique se montre incapable de résoudre la crise morale comme sociale dans laquelle la France s’enfonce inexorablement. Pourquoi ? Tout simplement, parce que la solution n’est pas d’ordre politique, mais uniquement d’ordre spirituel. Il est certain que si nos gouvernants laissaient librement les hommes aller les uns vers les autres, les laisser se gérer eux-mêmes, nous serions surpris de leur capacité spontanée de bien, de générosité et d’entraide fraternelles. Le risque de la liberté absolue est moindre que celui du système. Mais pour les pouvoirs, tout ce qui montre qu’on peut faire mieux qu’eux est à proscrire. Nos gouvernements trouvent leur légitimité dans les actions qu’ils s’octroient soit disant à notre profit : notre sécurité, l’éducation des enfants, notre santé, la lutte contre le chômage, etc. Ces actions, ils les exercent avec plus ou moins de bonheur. En nous affirmant que la solution à tous les problèmes actuels se trouve dans la loi, la force, l’impôt…, elle étouffe dans l’homme le courage, l’amour et la créativité. Beaucoup, sinon la plupart des gens, acceptent cette situation par habitude, lâcheté et paresse. La multitude pense qu’elle est incapable de prendre son destin en main et de se bonifier. Elle croit qu’il n’y aura jamais aucune autre alternative que la politique. Voilà ce que tous les pouvoirs, quels qu’ils soient, ont toujours affirmé, soutenant que l’homme a besoin d’une autorité pour le guider. Et pourtant ! Il existe une autre voie, celle du bien, de l’amour, du pardon, du respect d’autrui…
Trois voies s’offrent à nous : La première est la solution facile de l’état super autoritaire vers lequel on s’achemine. La seconde serait un pouvoir intelligent, qui déréglementerait, désengagerait l’état progressivement et redonnerait confiance et dynamisme à la société. L’homme développerait l’amour, la justice et la droiture et briserait ses envies de colère, d’impatience, de recours aux lois et, pire, de guerre. La troisième, préparée par la seconde, serait la spiritualisation générale sans pouvoir, sans structure, sans chef. Étant au bout du rouleau et souffrant silencieusement de la disparition progressive de ses qualités humaines comme politiques, la France reçoit, en 1974 et en 1977, la visite de son Créateur. Comme tout Père aimant, celui-ci partage nos souffrances et se soucie pour ses enfants. Il rappelle à l’homme sa véritable nature qui n’est autre que spirituelle. Voilà donc la France choisie pour faire prendre conscience aux hommes que la voie des pouvoirs et des systèmes n’est pas la bonne et que la seule voie intelligente est celle de la recréation d’un monde sur des bases spirituelles, mais non dénué de sens et d’efficacité pratiques. Encore faudrait-il qu’elle le sache et qu’elle l’accepte. Raisonnablement, si la France acceptait d’écouter son Créateur et prenait son destin spirituel en main, sans nul doute elle jouerait pour le monde un rôle fondamental et novateur de la société, car la France possède toutes les qualités, certes enfouies et ignorées, qui lui permettraient de s’orienter vers un avenir spirituel. En se recréant bonne, l’humanité résoudra ses problèmes. Les lois, les structures et les chefs n’éveillent pas la conscience des hommes. Aucune loi n’a supprimé le racisme, la haine, les préjugés, le mépris… Aucune loi n’a rendu l’homme meilleur. D’abord méfiants, les gens finiront bien par trouver que cette voie de la bonification intérieure est la grande chance de notre pays et du monde, si nous le voulons. Tout homme, s’il en a la volonté, peut acquérir les qualités indispensables que sont l’amour du prochain, le pardon, la paix, la réflexion, la sagesse pour ainsi bâtir une société heureuse et harmonieuse faite d’hommes vertueux, divers mais complémentaires, une société souveraine d’elle-même, libre, dotée d’un service public minimum de forts et sages au service des petits. Les échecs des idéologies et les désillusions causées par la démocratie n’arrivent pas par hasard quelques années après le retour du Père. Celui-ci les avait envisagés. Il ne tient qu’à nous maintenant de prendre notre destin spirituel en main. Venez en parler avec nous !