Nous sommes tous responsables de l’état de notre monde. C’est pourquoi, nous devons prendre conscience que tout ce que nous faisons de négatif ou de positif a une incidence sur l’humanité. Le mal que nous engendrons frappe au hasard. Il crée, au hasard, des accidents, des maladies, des morts. Par contre, le Bien que nous générons ouvre une infinité de possibilités, de façons de vivre heureux dans l’amour, la générosité, la paix, la redistribution de notre terre entre tous les hommes.
Donc, la vraie crise existentielle est humaine : c’est la crise de l’homme.
Alors posons-nous la question : Quel est l’essentiel de nos vies?
Que voulons-nous être pour nos frères humains, pour nous-même, pour les générations à venir?
Qui n’aspire pas au bonheur, à la plénitude, à la paix, à l’amour? Ce potentiel de bonheur est en nous, même enfoui sous les couches épaisses du péché, des violences qu’engendrent les préjugés, les peurs, les colères, la bêtise et l’ignorance, l’ego, etc. Oui, nous détenons, chacun d’entre nous, les clés du bonheur.
Mais comment?
Nous pouvons réinstaurer le bonheur sur terre en accomplissant le Bien. Ce Bien démultiplié, ce Bien qui se transmet d’un homme à un autre homme et ainsi de suite, agit de façon bénéfique, dans le monde visible et invisible, sauve des vies, évite le pire.
L’humanité a oublié la part la plus belle de son Histoire qui est la période où Adam, c’est-à-dire le peuple adamique, avait conscience de son identité spirituelle et vivait dans l’accomplissement de celle-ci.
Il est nécessaire de réintroduire la vertu dans nos cœurs, parce qu’elle est le préalable de tout projet social de bonheur. La vertu, c’est le Créateur, la Vie en soi. La vertu n’a pas de sens hors de ce contexte. La vertu, c’est l’amour pour tous les humains, la paix, le pardon inconditionnel (30/10). C’est se libérer totalement de tous ses préjugés et de ses peurs. C’est enfin, retrouver l’intelligence spirituelle de son cœur.
Être vertueux, c’est se créer une âme parce que l’âme naît toujours du travail du Bien accompli qui divinise et éternise l’humain. Cette âme qui est aussi invisible mais aussi réelle que la force ou la gravitation.
L’âme ou l’ha, dit La Révélation d’Arès, c’est l’organe élévateur généré dans l’homme comme le cocon génère l’être ailé de la chenille rampante. Mais à la différence du papillon inconsciemment généré dans le cocon par la loi de son espèce, l’ha est une création consciente de l’homme, du frère. L’ha est le résultat d’un effort constant de construction, d’entretien et d’amélioration de l’homme du temps qui vient (30/13). Autrement dit, l’ha est existentielle.
Être vertueux, c’est renoncer personnellement aux péchés du monde, mais c’est également ne pas accepter que le monde y demeure soumis. C’est par l’exemplarité de la pénitence, la recherche d’autres humains à faire de même, par des actions belles et généreuses dans le bonheur et les joies de la vie que nous entraînerons l’humanité, au fil des générations, à redonner VIE à Éden.
C’est cela l’effet papillon de la pénitence.
Le Créateur de l’Univers ne nous appelle pas à être mieux que rien ; de cela le monde est déjà capable. Il nous appelle à être sublimes, à être des Dieux (2/13).
Il y a une magnifique espérance donnée par le Message de La Révélation d’Arès, et cette espérance, c’est toi, c’est moi, c’est nous, les humains.