Nous parlons de la liberté spirituelle, celle qui nous débarrasse de nos préjugés, de nos jugements, de nos peurs, de l’individualisme, de la culture du système quel qu’il soit : religieux, politique, financier etc. Cette liberté est fondamentale et indispensable, car elle élimine tout ce qui freine et entrave l’amour du prochain sans limite que nous sommes appelés à installer en nous pour toute l’humanité. Cette liberté remplace la vengeance par le pardon, la colère et la haine par la paix, la bêtise et la méchanceté par l’intelligence du cœur. Être libre (Rév. d’Arès 10/10), c’est être aimant sans aucune condition, au-delà de tout ce qui nous sépare. Être libre, c’est faire tomber toutes les barrières qui nous éloignent de l’autre. C’est voir l’autre comme un autre soi-même. Tout simplement, c’est être la chair de l’humanité.
Libres spirituellement (Rév d’Arès 10/10), nous l’avons été au temps adamique, mais nous l’avons oublié. La Vie (ou Dieu, Allah, Véda, Père, etc., peu importe comme on l’appelle) nous a créés à son image et ressemblance (Genèse, 1/27). Cela implique que nous avons hérité de la liberté et de l’amour absolus contenus dans le Tout Autre, dans la Vie qui est partout et qui créa, crée toujours et créera encore, par amour.
Le peuple adamique, ayant donc la liberté de choisir un autre plan que celui du Créateur, se dissocia petit à petit de la Puissance de la Vie. Nos très lointains ancêtres ne se rendirent pas compte qu’ainsi l’homme allait perdre sa force génésiaque, spirituelle. Sans cette liberté, il ne pouvait continuer à être heureux dans un monde où rien n’était séparé. Alors, ce monde de bonheur se changea en un monde triste où règne l’autorité, la domination, la loi, le pouvoir d’un seul ou d’un petit groupe sur les nombreux autres, sans forcément se rendre compte des conséquences terribles de son choix. Depuis, nous nous disloquons, nous nous séparons. Nous finissons par oublier notre raison d’être : être des aimants, libres, des cocréateurs unis à cette Vie qui n’a aucune limite et qui crée sans cesse.
La vie terrestre passa du bonheur et de la vie permanente au malheur dominant achevé par la mort. L’homme n’était plus l’être idéal libre, sans préjugés ni jugement. Il commença à refuser son amour et son pardon. Il retomba dans l’animalité qu’il avait été avant d’être empli de la vie spirituelle. Il se transforma en rebelle à l’Amour absolu et devint l’homme ayant un amour mesuré et contrôlé par des mœurs, des lois, des contraintes, etc. L’esprit de domination et d’individualisme égotiste et autoritaire devient le pilon broyeur de la société.
Ainsi, la liberté spirituelle disparut, faisant place aux innombrables libertés emprisonnées dans les lois, les dogmes, les morales, etc. Au nom de la liberté humaine, les hommes tuent, se méprisent, se moquent les uns des autres, se haïssent… Ils ont oublié, en grande majorité que, sans l’amour inconditionnel, l’homme n’est pas libre et que, sans la liberté spirituelle, l’amour ne peut exister.
Mais ne perdons jamais de vue que le changement inverse peut s’opérer sur un choix inverse d’une partie suffisante de l’humanité. Par leur exemple, au fil des générations, des hommes de bonté et d’amour feront envie à ceux qui verront la possibilité du vrai bonheur. Sans l’effort héroïque de faire le choix de mettre l’amour au centre de la vie sociale, personne ne changera suffisamment sa vie pour commencer à changer ce monde. Cela prendra plusieurs générations, nous le savons, mais nous savons aussi, que la libération des forces spirituelles contenue dans chaque être humain est mère d’un changement fondamental.
Le Bien, originellement prévu pour toute la Création, dépend de la liberté (Rév. d’Arès 10/10) donnée à l’homme. Liberté qu’il peut utiliser pour faire le mal comme pour faire le bien. Alors, décidons enfin de ne faire que le bien !
Il faut libérer l’Amour ! Il faut libérer ce monde ! Nous vous y invitons !