Être est plus fort que croire

Ce n’est pas ce que tu crois qui sauve, mais ce que tu fais de bien!
C’est pourquoi le Créateur dit à l’humain: Fais pénitence (10/6, 33/32).

L’homme fait ou ne fait pas pénitence, ou, en langage métaphysique, il est ou il n’est pas.


Les religions ont laissé penser à l’homme que sa croyance en des dogmes et des règles, sa prière supplicatoire, aussi fervente soit-elle, suffisaient à faire son salut, à retourner vers Dieu. La Révélation d’Arès vient nous rappeler que retourner vers Dieu n’est pas nécessairement croire en Lui — un croyant peut se sauver au même titre qu’un incroyant —. C’est rendre vivante en soi la Vie par le bien que l’on fait. L’humain fait le bien en réinstallant en lui et autour de lui l’amour inconditionnel, qui va bien au-delà de l’amour sentimental, parce qu’il transfigure l’humain en un être libre de préjugés et de jugements, un être de paix, qui pardonne et réfléchi, non seulement avec l’intelligence intellectuelle, mais avec et surtout, l’intelligence de son cœur. C’est que nous appelons faire pénitence.

Être est plus fort que croire, qu’est-ce que ça signifie? Pour nous, Pèlerins d’Arès, être signifie aimer. Or, on ne peut aimer réellement — telle que la Vie nous appelle à aimer —, que de façon inconditionnelle, c’est-à-dire tout le monde, même celui qui nous rebute, nous fait du tort ou nous fait peur.

Je suis la Force ;
La Force est dans le frère et dans l’homme mauvais. (Rév. d’Arès xxviii/5)

La Révélation d’Arès nous amène à comprendre que chaque humain, même le plus mauvais, est l’acteur de son propre changement ainsi que du changement du monde, parce qu’il a la Vie (qu’on peut aussi appeler Dieu, Créateur, Père, Allah, etc.) en lui et qu’il a été créé libre de choisir sa destinée et la destinée du monde.

En cherchant à réveiller Dieu en soi, on ranime en soi la conscience que l’humanité est une, qu’il n’y a pas 8 milliards d’êtres humains, mais un seul humain décliné en 8 milliards d’atomes d’une unique Vie infinie.

En revenant parler à ses enfants à Arès, en 1974 et 1977, la Vie nous amène à nous poser cette question fondamentale :

ÊTRE ou ne pas ÊTRE ?

Cette question est un appel à chaque humain à réfléchir à ce qu’il est, à ce qu’il veut être, à réaliser que nous ne sommes vivants qu’en se recréant aimants, réunifiés à cette Vie qui est partout, au fond de chaque homme comme dans l’Univers infini.

Nous avons le choix ! Depuis des millénaires, nous ne cessons de choisir de ne pas être, c’est-à-dire, de ne pas donner à l’amour inconditionnel la chance d’exister durablement. Nous ne cessons de laisser la vengeance, le mensonge, le jugement, la colère, etc., être la réponse que nous donnons à ce monde. Nous commençons à être quand nous choisissons de refuser de nous laisser gouverner par autre chose que l’amour et ce qui le compose: le pardon de toutes les offenses, le non-jugement, la paix, l’intelligence du cœur.

Voici le plus bel idéal que nous vous crions de saisir pour y puiser les forces libératrices!
Car la Vérité c’est que le monde doit changer, Je n’ai rien dit d’autre à Mes Témoins (28/7).