Le Créateur affirme qu’il n’y aura jamais de solution religieuse, sociale ou politique au mal. Sinon, le mal aurait disparu depuis longtemps. La Révélation d’Arès ne préconise aucun système de vie pratique. Chacun croit ce qu’il veut et vit comme il veut, pourvu que l’amour, la paix, le pardon règnent dans le cœur de l’homme et libèrent l’homme de la loi humaine.
L’humanité passe son temps à panser les plaies qu’elle s’inflige elle-même tout en espérant que ces pansements (charité, écologie, lois, etc.) rendront le monde meilleur.
Prenons la notion du bien. Cette notion s’arrête trop souvent à la charité. Combien croit faire le Bien parce qu’ils sont « charitables » ? Si tous ceux qui sont dévoués aux spoliés, aux oubliés, aux pauvres poussaient leur charité jusqu’à son absolue logique ? Outre donner le pain et le toit, s’ils donnaient le moyen de réfléchir à cette condition injuste et le courage de la refuser ? Ils impulseraient dans le cœur et la conscience de ceux qu’ils aident, l’envie de créer l’énergie nécessaire pour se changer et de refaire un monde aimant, juste et libre !
Malheureusement, les hommes croient combattre le mal en s’attaquant uniquement à ses effets : la précarité, la guerre, les inégalités sociales, les violences, le réchauffement climatique, etc. Mais toutes les solutions trouvées aux effets de ce mal ne sont que provisoires. Parfois même, elles aggravent les effets mêmes qu’elles veulent combattre.
Les pouvoirs de leurs côtés revendiquent régulièrement leurs mains tendues vers les plus démunis. Cette aide proposée est au prix de l’acceptation de leurs lois, de leur justice, de leur notion étriquée de la liberté. Les pouvoirs se limitent à l’aide matérielle sans donner ce Vent Fou de l’Amour qui permettrait aux hommes de se passer de chefs (16/1). Tous, quels qu’ils soient, religieux ou politiques ainsi que leurs institutions, veillent à ne pas y perdent leurs trônes. Ils appellent les spoliés au calme et les spoliateurs à la modération. Leur vœu secret est de continuer à exercer leur ascendance sur la masse. C’est une illusion largement entretenue qu’elle qu’en soit le prix.
Le Créateur ne reconnaît la justice, l’équité, l’amour entre les hommes, que délivrés des pouvoirs qui engendrent et perpétuent, depuis des siècles, tous les maux que nous vivons. Le prophète Jésus nous a dit : « Je ne suis pas venu abolir la loi, mais la dépasser. » Dans La Révélation d’Arès, Dieu nous dit que la solution pour mettre fin à ce cercle vicieux n’est pas politique, religieuse ou sociale, elle est spirituelle.
Pour arriver à cette humanité aimante, juste et libre, l’homme doit tout d’abord comprendre que les choix faits aujourd’hui, qu’ils soient individuels ou collectifs, ne mèneront pas au bonheur, bien au contraire. L’histoire humaine nous le prouve. Elle nous montre qu’aucune société politiquement et/ou religieusement structurée n’a été réellement adaptée à l’idée que l’homme se fait du bonheur. C’est toujours l’homme qui a dû s’adapter à l’idée que la société se fait d’elle-même, par le discours de ceux qui l’administrent et la gouvernent.
Le système, qu’il soit politique, religieux, financier est un Mal en soi.
L’homme se ment à lui-même pensant qu’il pourrait continuer à vivre heureux et libre hors du chemin de Vie proposé par le Créateur.
Le Mal ne sera vaincu que si l’on s’attaque à ses causes : le mensonge, l’orgueil, l’égoïsme, la haine, etc., qui résultent de l’abandon de l’amour, du pardon, de la paix, de la liberté et de l’intelligence (32/5) du cœur bref, de l’abandon du bien.
Contrairement à la croyance largement entretenue par les pouvoirs religieux et politiques, l’homme peut vaincre son penchant pour le mal. Nous affirmons que le choix d’être bon fait partie intrinsèque de l’humain. Ce choix est intimement lié à la liberté que le Créateur a donnée comme attribut à l’homme. Les autres attributs étant la parole, l’amour, l’individualité et la créativité. Nous ne trouverons pas la VIE sans choix conscient entre Bien et Mal.
La redistribution totale du monde, matérielle, sociale, spirituelle se fera par l’intermédiaire d’hommes de paix et d’amour de toutes origines sans préjugés ni peurs. Ils seront droits, tolérants, aimants, intelligents, croyants et incroyants, dans une fraternité libre et universelle.
Nous voulons absolument changer de civilisation en créant les conditions spirituelles du passage au Bien. En choisissant dès maintenant de nous recréer Bons en pratiquant dans notre vie personnelle la pénitence, nous renonçons consciemment aux causes du mal. Ainsi nous engagerons l’humanité, au fil des générations, dans une façon de vivre radicalement différente où l’homme se reconstituera en son entièreté (corps, esprit et âme). L’Amour sera le ciment du futur Eden dans n’importe quelle société.
Oui, la pénitence multipliée et multipliée aura un effet universel sans égal.
C’est un champ d’énergie qui peut provoquer un ouragan de Bien et de Bonheur.