Notre monde n’est pas différent de celui des décennies précédentes. D’une façon tragiquement constante nous retrouvons les mêmes ingrédients : égoïsme, orgueil, mensonge, préjugés, vengeance, etc., ainsi que les mêmes situations : violences innombrables, guerres, famines, politiques, religions, finances aberrantes, etc. Nous cultivons un système, quelles que soient ses formes, qui est celui du renoncement à l’amour, au bonheur, à la paix. Un système qui, de plus se croit raisonnable, intelligent, réfléchi, indépassable. L’antithèse de ce pour quoi nous avons été créés : le Bien qui est la substance spirituelle, la Vie, sur laquelle le peuple Adamique (Adam) prit naissance.
Ce que je suis, ce que je fais, agit sur l’Univers. Alors qui suis-je ? Quelle est ma place dans ce monde ? Quel regard je pose sur moi-même, sur « les autres », mes sœurs et frères humains ? Qu’est-ce que je veux être ? Quelles que soient les questions que l’on se pose, elles mettent en évidence que nous sommes en permanence devant des choix, que notre monde est à l’image de nos choix, qu’ils soient individuels ou collectifs. Malheureusement, nous avons abandonné l’idée même de vivre dans l’amour, qui est pourtant la Nature profonde de l’Univers, de la Vie, du Tout-Autre. Nous avons tourné le dos à notre ancêtre, l’Humain du temps d’Eden, l’Homme-Dieu, l’homme libre, créé à l’image et ressemblance (Genèse 1/26) de la Force et de la Puissance que génère l’Amour, la Vie, l’Eternel, Dieu.
Il est temps de réveiller nos consciences, de refuser ce petit univers étriqué qu’est devenu notre Terre ; une étrangère au Dessein génésiaque.
Nous n’avons même plus conscience que, en refusant d’aimer, nous nous sommes terriblement éloignés les uns des autres mais également de nous-même. Nous croyons que nous nous connaissons mais nous nous trompons. Il nous faut ouvrir un chemin à nos vies intérieures, c’est ainsi que nous pourrons comprendre qu’il existe une possibilité ni physique, ni mentale d’être relié à une puissance extérieure qui est partout, qui fait partie de soi, qui est en soi et aussi dans l’autre, qui nous réunifie à toute la Création.
Comment accéder à l’Univers, au Père/Mère, ce Tout incommensurable dont je ne sais rien si ce n’est que je devine, que je pressens, comme étant la Vérité ? J’accepte que je ne sache pas grand-chose, je renonce à ce que je crois savoir, je renonce à la logique rationaliste qui enferme mon esprit dans une idée extrêmement rabougrie et fausse de la vie. Je transforme mon lien au Tout, à Dieu, à l’Univers. Je commence à devenir lucide ! Je choisis de faire naître ma conscience. Je retrouve ma parenté avec la Création permanente de la Vie. Mon existence terrestre devient vie de ma conscience que j’apprends à maîtriser comme Dieu maîtrise sa capacité de Création.
C’est mon amour inconditionnel pour tous mes frères et sœurs humains qui créera le chemin vers le lieu spirituel où mon cerveau et l’Univers se rejoindront. C’est dans les reflets visibles de l’amour fraternel vrai, vécu, pratiqué, que nous permettrons au monde de contempler un avenir heureux. Seul l’amour qui transpirera de nous réussira parce qu’il sera plus que des mots, plus qu’un regard ou qu’un geste. Il faut que la lumière à travers nous se révèle aussi profonde que l’âme. Cet amour qui est le ciment qui fait de toute l’humanité et de la Vie l’Un.
En recréant, par la pénitence, ce chemin qui conduit à cette puissance extérieure, dont chacun de nous détient une part, petite ou grande, l’homme retrouve sa capacité de penser absolument, c’est-à-dire divinement, génialement. Chaque humain est un atome de la Vie comme le moindre microbe, l’éléphant, la galaxie la plus éloignée de nous à 13 milliards d’années lumière. TOUT EST UN. Écoute, mon frère humain, ce que te dit le Père :
J’ai. Je Suis. (Je suis l’)Etalé. Le(s) monde(s) tourne(nt) dans Ma Main. (De) Mon Pouls sort(ent) les mondes. (Rév. d’Arès II/1,4 – VI/4)
Ma Voix entre dans l’homme ; Ma Parole est dans la parole d(e l’)homme. Il tète la force dans Ma Force.
La Force est dans le frère (et) dans l’homme mauvais. (Rév. d’Arès VII/5 – XXVIII/5).»