Aimons-nous malgré ce qui nous sépare

Nous vivons un monde de vengeance alors que le monde que le Créateur de l’Univers nous propose de reconstruire est un monde de pardon.

Désapprendre le mal est l’acte humain le plus difficile. On nous a tellement convaincus, que sans domination, aucun bonheur social, voire même, aucune société digne de ce nom, n’est possible !

Parce que tout sur terre est compétition, rivalité, concurrence, la situation de l’humanité est celle d’une permanente guerre de tous contre tous.

La culture-système a entassé dans nos cerveaux quantité de préjugés qui nous séparent et dont nous devons nous libérer ! L’homme a oublié qu’il est le descendant de formidables forces divines.

Il y a absolument une autre manière de vivre !

L’homme spirituel, celui qui cherche à adoucir sa propre nature, à entrer en pénitence, à aimer, peut sortir de ce grouillis (iii/2) d’erreurs. Il peut, tout en y vivant, s’échapper de ce monde, où des masses d’humains cherchent à se nuire et à s’évincer les unes les autres.

Dans le cœur de chaque humain se niche un lieu mental où l’Aire Céleste (Rév. d’Arès 28/7) est potentielle, où la Vérité (28/6-10) et le Bien (12/3, xxxiii/11) ont été semés (5/1), mais dorment inconscients.

La connaissance de soi est la proto-question, la question-charnière de tout changement de vie.

Il n’y a pas de souci de l’âme sans souci de soi. Le premier être dont on déplore l’imperfection est bien soi-même. N’oublions jamais, que le mal est aussi en nous. Alors comment, sans connaissance de soi-même, trouver l’amour du prochain puisque le prochain est en moi, que je suis son frère, sa sœur, la même chair ? Tous atomes de la même Source !

Oui, l’amour évangélique transforme totalement le matériau humain. C’est un Amour qui est sagesse et intelligence du cœur, parce qu’il brise la triste logique de la vengeance sans fin (27/9). Il éloigne la sotte fatalité des coups donnés et des coups rendus. Il est dépassement et porte l’humain à retrouver ses origines d’Enfant de la Vie.

Alors si j’éteins la révolte intérieure que provoque le mal fait par les hommes, je peux être une femme, un homme de paix. Si j’arrête de réfléchir, avec comme référence, la logique légaliste qui place la loi humaine au-dessus de l’Amour, je peux réactiver l’intelligence de mon cœur. Je peux engendrer l’amour et le bonheur sur terre parce que je suis une parcelle de la Force Créatrice qui vit au sein de l’Univers.

Cette Vie, qui n’est pas une Puissance atone, c’est aussi une Énergie. Ce sont des Forces pas seulement chimio-physiques mais aussi spirituelles, étayées par une immense Sagesse (Rév d’Arès 10/12, 33/6), qui régissent tout le cosmos.

Notre monde est appelé à recréer une humanité faite d’âmes parce que le Créateur peut tout, sauf sauver le monde sans le consentement de la conscience humaine.

Car la Vérité, c’est que le monde doit changer,
Je n’ai rien dit d’autre à Mes Témoins. (La Rév. d’Arès 28/7)