Notre humanité s’est emmurée dans un monde où l’amour du prochain a presque disparu. Un monde dont nous sommes tous dépendants. Un monde qui nous maintient au-dessous de nos capacités spirituelles, au-dessous du Dessein libérateur proposé par le Créateur de l’univers, le Père-Mère de l’univers.
Ce que ce monde ne voit pas, c’est qu’il a fermé devant lui une porte fondamentale : la porte de la VIE.
Parce que l’homme n’est pas une vie parmi tout ce qui vit sur terre, sous terre, dans l’eau, dans l’air. C’est une vie tout à fait à part, une vie comme atome de la Vie Créatrice! Et la Vie se créée par l’Amour.
En aimant, l’humain découvre qu’il s’intègre à l’humanité entière, il la retrouve en lui. Il a pour l’humanité la compréhension, la patience, l’écoute et la compassion qu’il a pour lui-même: Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique, 19/34). Cela lui demande de se connaître et donc de fouiller en lui pour faire ressurgir toute la beauté du Bien et renoncer définitivement au mal.
C’est ce que nous appelons l’amour évangélique. Un amour qui se commande, qui se travaille quotidiennement.
C’est pourquoi l’amour pour tous les humains est un acte de pénitence, un acte délibéré, existentiel, comme le pardon de toutes les offenses, comme la paix, comme l’intelligence (Rév. d’Arès, 32/5) spirituelle qui est le contrepoids de l’intelligence intellectuelle, comme la liberté absolue qui est l’état de l’être libre (10/10) de tous ses préjugés et de toutes ses peurs.
Il nous faudra beaucoup de temps pour réinstaller sur terre ce qui a disparu, sauf chez quelques rares humains (Rév. d’Arès, 24/2). Raison de plus pour ne pas tarder à réinstaller l’amour, ce qui revient en fait à le réinventer!
Alors, trouvons la force de résister, reprenons la lutte, devenons des femmes et des hommes libres et aimants. Recréons notre nature originelle qui est spirituelle, alors nous engendrerons une nouvelle civilisation, celle de la VIE.