Quand on s’interroge sur le sens de la vie et sur les rapports heureux entre les hommes, on voit bien que la question de l’amour fraternel est centrale et que cet amour donné à son prochain, quel qu’il soit, doit être le socle des relations humaines, de la solidarité dans ce monde où dominent l’indifférence, l’égoïsme, l’incrédulité, le mépris, l’aveuglement, etc. C’est un don énorme de l’existence qui est fait à l’humanité.
N’est-il pas insuffisant de ne penser qu’à sa propre personne et qu’à sa propre famille quand d’autres traversent des tunnels de douleur ou d’inquiétude ?
En toutes circonstances, on devrait toujours se tourner vers l’amour, car c’est ce qui touche l’humain le plus profondément, tant celui qui donne que celui qui reçoit.
L’amour apporte le bonheur et le soulagement aux autres. L’amour donné à l’homme qui souffre, par exemple, en est bien une preuve. Il est un acte profondément créateur, car il permet de tout surmonter, de tout ressouder. Il constitue une force immense grâce à laquelle nous pouvons reconstruire un pont entre les hommes. Donner son amour à l’autre est le seul moyen de ne faire qu’un avec lui, parce que nous sommes tous reliés les uns aux autres.
Nous, Pèlerins d’Arès, savons que nul ne se sauve sans tout faire pour sauver d’autres humains, parce qu’il n’existe qu’un seul humain sur terre et non huit milliards d’individus isolés. L’individu n’est pas un être isolé ; un être loin de moi et sans rapport avec moi. L’autre, c’est mon frère. Et la société n’est qu’une addition de frères, une addition d’uns qui ne font qu’un avec la Vie.
La Révélation d’Arès est bien un Appel à reconstruire cette fusion entre les hommes et avec la Vie. Un Appel à retrouver une synergie créatrice dans l’amour. Dieu ou la Vie nous tient la main et nous ne devons pas la lâcher.
Tous ensemble, nous pouvons travailler à la réalisation d’un objectif commun : le changement du monde en Bien pour le bonheur de l’humanité. Il n’est pas nécessaire de partager le même mode de vie ni les mêmes croyances, l’amour suffit. Il n’y a qu’en mettant nos efforts en commun, et non séparément les uns des autres, que nous produirons des résultats décisifs.
Vous ne pensez pas que si chacun fonctionne isolément, de son côté, en ignorant les autres, nous serons toujours au même point dans 100 ans et que nous risquons de nous acheminer vers le chaos le plus décisif, c’est-à-dire un monde sans amour, le péché des péchés comme l’appelle La Révélation d’Arès (38/2)?
Alors posons-nous la question et agissons: Qu’est-ce que je fais d’utile pour moi-même et pour les autres?