La création ne surgit que d’un seul contexte: la VIE, qu’on appelle aussi Dieu, l’Éternel, Yahvé, le Père, le Très-Haut, Allah, Brahma, etc. La Vie, qui est étalée (Rév d’Arès, ii/4), se trouve dans le plus minuscule micro-organisme, au fond de chacun d’entre nous dans tous nos atomes, et en même temps dans l’infini. Tout a toujours existé, sous de multiples formes, dont nous n’avons même pas idée.
L’Être absolu, c’est Dieu + Sa Puissance + le Produit de Sa Puissance. Le Tout. On ne peut dissocier le Père de l’Univers qu’Il a créé. C‘est l’Infini de la Vie qui crée et qui est créée. C’est le Créateur et Sa Création, l’Univers.
Le Cri de Dieu lancé des confins sans fin de l’Univers vient réveiller l’humain à sa nature divine. Toute La Révélation d’Arès est animée par l’invitation faite à l’homme, des possibilités qu’il a, de quitter le concept du Dieu super-Roi, super-Juge, super Décideur, qui planerait au-dessus des humains et serait leur Maître. Ce Dieu-là n’existe pas! Ce qui existe, c’est la Vie (Rév. d’Arès, 24/3-5). La Vie qui ouvre devant l’humanité une prodigieuse voie d’évasion vers le Bien, vers la racine de l’Éternité. La Vie et tout ce qui émane d’Elle à l’infini.
Le Créateur de l’Univers nous emporte à un autre étage du concept du Tout ou de l’Être que sont les Sainteté, Puissance et Lumière. Il nous propose une manière libératrice de penser, de considérer, d’envisager, de réfléchir, de voir et de conjecturer forcément autrement que ce qu’on a fait jusqu’alors. Dans une direction qui, parce qu’elle est large et libératrice, diffère des habituelles prescriptions étroites dans lesquelles nous sommes enfermés.
Il nous faut enfin nous décider à faire le grand plongeon pour retrouver la Lumière (Rév d’Arès, 12/4) et faire retrouver son entièreté à l’Univers. Retrouver la Vie (Rév d’Arès, 24/5), c’est retrouver l’Amour par la pénitence nous dit le Tout Autre. Tâche entièrement laissée à la volonté de l’homme, parce qu’il a été créé libre (Rév d’Arès, 10/10), qu’il ne peut exister que libre.
Alors, si je suis ce que le monde fait de moi, je ne suis pas, c’est le monde qui est. Le monde altérable et destructible.
Si je suis l’Enfant (Rév d’Arès, 13/5) du Père-Mère de retour vers moi (Rév d’Arès, viii/6), je suis l’être qui retournera à l’Être absolu. Je suis libre.