Le plus gros mal que fait le péché n’est pas dans le mépris, la torture, le vol, le meurtre, c’est dans le fait qu’il a causé une rupture entre la Vie et la vie. Parce qu’Adam (le peuple adamique) s’est détourné de la Vie (Rév d’Arès 2/1-5) par ses choix malheureux, sans cesse répétés au fil de l’histoire humaine, la Vie a cessé d’alimenter en énergie cette vie humaine si sûre d’elle, qui se croit assez forte pour vivre toute seule.
Il nous faut retrouver le fondement spirituel de la Création!
Il n’y a rien de matériel qui ne cache une force invisible, prisonnière de la matière. Une force qui peut être libérée par la mise en œuvre d’une simple disposition à vouloir le Bien en tout.
Notre nature humaine est matérielle autant qu’immatérielle. Elle est faite de sang, d’os, de nerf, de peau, autant que d’intelligence intellectuelle et d’intelligence spirituelle (32/5), autant que d’une capacité d’expansion (l’âme) vers la Vie infinie. Cette phénoménalité de l’homme a été oubliée.
C’est en prenant conscience, qu’il est image et ressemblance du Créateur de l’Univers, que l’homme découvre sa propre fonction créatrice dans le Sein de la Vie. Alors, il comprend qu’il peut, par ses efforts, être plus qu’une molécule ou qu’un débris de la Puissance Créatrice.
Oui, chacun d’entre nous est l’Enfant de quelque chose lié à l’Univers. De ce lien mystère, même vaguement reconnu, l’homme peut, par sa pénitence, même confuse et flottante, faire naître son âme. Ce tréfonds a assez de transcendance pour refaire un homme bon, de la confuse vapeur (ii/13, xix/18) spirituelle qui traîne dans l’humain.
Oh, certes, l’amour ne s’active pas lui-même ; il faut le vouloir. L’amour est le décodeur et transmetteur du pardon, de la paix, de la liberté, de l’intelligence du cœur, de la générosité. L’amour est le métal dont sera faite la clef du Jour de Dieu (31/8) provoquée par l’humanité elle-même. L’amour, est le puissant outil capable de changer le monde (28/7) et, par voie de conséquence, l’Univers.
Notre terre a besoin de femmes et d’hommes qui n’hésitent pas à sortir du concept matérialiste qui pèse sur toute l’humanité. Nous sommes bien plus que ce que prétendent les pouvoirs. Cela demande de prendre conscience que nous n’assumons pas notre rôle de créature divine. Nous avons oublié ou quasiment oublié, la noblesse et la grandeur de notre nature. Nous avons oublié ou quasiment oublié le lien qui nous relie tous et nous relie également à notre Créateur, à cette Vie, dont nous sommes les atomes. Cela change totalement le regard sur soi, sur les autres, sur sa place au sein de l’Univers infini ainsi que sur sa propre responsabilité dans l’édification d’un monde d’amour et d’éternité.
Nous ne sommes qu’un. Nous sommes irrémédiablement reliés à l’Un. Nous sommes tout à la fois cet Un fondamental et l’Enfant de cet Un, sous une de toutes ses formes possibles!
Alors, il nous faut rétablir le cordon vital qui nous relie à la Vie qui s’étend à l’Infini. Il est temps d’engendrer l’amour!
Les Pèlerins d’Arès de Bordeaux vous souhaitent un beau Noël!