Humains

Le Bien en soi n’est pas un coup de poing dans la gueule du Mal. C’est un changement d’état, une métamorphose, une transfiguration.

Les pires malheurs n’empêchent pas l’humanité d’accroître le Mal et de réduire le Bien. Le Mal ne sera jamais vaincu par la religion, la politique, les lois, la police, les tribunaux, les armées.

Seul le Bien le vaincra, le Bien accompli par chacun.

La Révélation d’Arès ne fournit pas de solution religieuse, sociale ou politique au mal. Elle ne préconise aucun système de vie pratique. Tous les systèmes sont bons, pourvu que l’amour (7/5) y règne et libère l’homme de la loi qui sévit partout sur la terre.

Le Créateur sort des idées générales sur le Bien par rapport au Mal. Il nous dit: «L’idée que vous vous faites du Mal et du Bien est celle d’une rivalité permanente ou compromis. Eh bien, c’est tant qu’il y aura cette rivalité ou compromis entre Bien et Mal que le Bien n’existera pas par lui-même.»

De ce fait, ce n’est pas en rendant le Bien plus fort que le Mal que le monde changera radicalement, parce que la lutte entre les deux demeure la base de la morale. Or, il n’y a pas de morale dans la Parole du Père. Il n’y a qu’un Appel au Bien.

Le Créateur de l’univers n’oppose pas le Bien au Mal. Il veut le Bien pour le Bien. Le Mal et le Bien ne sont pas le recto et le verso d’un seul système.

Le Mal est un système que l’homme est libre de créer.

Le Bien est un autre système pour lequel Dieu a créé l’homme.

Vivez comme vous voulez, croyez ce que vous voulez, mais dans l’amour, le pardon, la paix, l’intelligence du cœur, libre de tous préjugés et de toutes peurs.

Oui, la pénitence est l’acte de naissance d’un nouvel homme, d’une nouvelle racine d’homme. Oui, il faut une nouvelle humanité, en finir avec le glaive et la lutte entre le Bien et le Mal. C’est au fil de générations d’humains que les pénitents deviendront les artisans de la Création, qu’ils retrouveront les images et ressemblances de la VIE, aimants, puissants, intelligents et libres. Ils redonneront à l’humanité sa divine puissance.

Texte tiré en partie de l’article de Michel Potay, « Le Bien pour le Bien », que vous pouvez lire en cliquant ICI.